Pollution de l’eau : comment limiter notre impact au quotidien ?

Nous contribuons, souvent sans le savoir, à la pollution de l’eau dans notre vie quotidienne. Comprendre les sources de cette pollution, c’est déjà faire un pas dans le bon sens pour ajuster notre comportement, notamment lorsqu’il s’agit de nos habitudes de consommation.

1 Les rejets domestiques

L’impact des ménages sur la pollution de l’eau s’exprime en premier lieu par les rejets domestiques. En effet, l’utilisation de produits d’entretien et de nettoyage contenant des détergents, des solvants et d’autres produits chimiques nocifs entraîne une pollution des eaux usées.

Les résidus de médicaments, les microplastiques issus des cosmétiques ainsi que les graisses alimentaires sont également des polluants majeurs que l’on retrouve dans les eaux usées domestiques.

Si en France, une grande partie des eaux usées sont traitées dans des stations d’épuration, les systèmes d’assainissement peuvent être débordés lors de fortes pluies, entraînant le rejet des eaux non traitées dans les rivières et les lacs.

2 Les engrais et les pesticides

L’agriculture, bien que moins directement liée aux actions des particuliers, a également un impact significatif sur la qualité de l’eau. La production de fruits, légumes et viandes que nous consommons dépend souvent de l’utilisation d’engrais et de pesticides. Ces produits chimiques peuvent être lessivés par les eaux de ruissellement et contaminer les nappes phréatiques, les rivières et les lacs. Les consommateurs peuvent contribuer à limiter cet impact en optant pour des produits issus de l’agriculture biologique.

3 Les pollutions accidentelles

Ces événements imprévus peuvent causer des dégâts considérables aux écosystèmes aquatiques. En France, des accidents tels que l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en 2001 et la marée noire de l’Erika en 1999 ont entraîné la contamination massive de l’eau et de l’environnement.

Si ces événements ne sont pas directement liés aux actions des particuliers, les consommateurs peuvent jouer un rôle en soutenant des entreprises responsables qui respectent les normes de sécurité environnementale et en exigeant des régulations plus strictes pour prévenir les accidents industriels.

Pollution de l’eau : quelles conséquences ?

Elles sont essentiellement d’ordre environnemental, sanitaire, économique et sociétal. Ces impacts sont étroitement liés et nécessitent une attention particulière pour protéger nos ressources en eau et assurer un avenir durable.

Les conséquences sur les écosystèmes aquatiques et la biodiversité sont préoccupantes. Les produits chimiques, les métaux lourds et les nutriments en excès peuvent perturber les écosystèmes et entraîner la prolifération d’algues, la mortalité des poissons et la destruction des habitats aquatiques naturels.

La perte de biodiversité affecte non seulement les espèces aquatiques, mais aussi les espèces terrestres qui dépendent des habitats aquatiques pour leur survie. Par ailleurs, les déchets plastiques et les microplastiques ont un impact catastrophique sur la faune marine, provoquant des blessures, des infections et la mort de nombreux animaux.

Les risques de la consommation d’eau polluée pour la santé humaine sont également un enjeu majeur. Dans l’absolu, l’eau contaminée par des bactéries, des virus ou des parasites peut causer des maladies infectieuses graves comme la fièvre typhoïde et le choléra. Dans les pays développés, on évoquera plutôt les infections gastro-intestinales ou les irritations cutanées.

Les produits chimiques et les métaux lourds peuvent également entraîner des problèmes de santé à long terme, avec notamment des troubles neurologiques, des problèmes de reproduction et certaines formes de cancer. Rappelons qu’ « *environ 12 millions de personnes ont été concernées en 2021 par des dépassements de seuils de qualité pour les pesticides et leurs métabolites en France* », selon les données du journal Le Monde.

Enfin, les coûts économiques et sociaux de la pollution de l’eau sont considérables. Les dépenses liées au traitement de l’eau et à la décontamination des sites pollués, ainsi que les coûts associés aux maladies et aux soins de santé, pèsent sur les budgets publics et privés. De plus, la dégradation de la qualité de l’eau peut avoir un impact sur des activités économiques de premier plan comme la pêche, l’aquaculture et le tourisme. Sur le plan social, la pollution de l’eau peut exacerber les inégalités en matière d’accès à l’eau potable et contribuer à la migration des populations confrontées à la pénurie d’eau ou aux maladies liées à l’eau.

Pollution de l’eau : 13 réflexes pour réduire notre impact au quotidien

1. Utilisez des produits d’entretien et de nettoyage écologiques : optez pour des détergents, des savons et des produits de nettoyage biodégradables et sans phosphates pour minimiser les rejets chimiques dans les eaux usées ;
2. Évitez les microplastiques : choisissez des produits de soin sans microbilles, notamment les produits de gommage et les dentifrices. Ces microplastiques peuvent passer à travers les systèmes de traitement de l’eau et polluer les cours d’eau ;
3. Ne jetez pas les médicaments non utilisés ou périmés dans les toilettes ou les éviers. Apportez-les à une pharmacie locale qui dispose d’un programme de collecte et d’élimination des médicaments ;
4. Réduisez l’utilisation d’eau : installez des dispositifs économiseurs d’eau sur les robinets et les douches, et réutilisez l’eau de pluie pour arroser les plantes ou laver la voiture. Moins d’eau consommée signifie moins d’eau usée à traiter ;
5. Pratiquez le jardinage écologique : utilisez des engrais naturels et des méthodes de lutte biologique contre les nuisibles pour éviter l’utilisation de produits chimiques qui peuvent contaminer les eaux souterraines et les cours d’eau ;
6. Entretenez les systèmes d’assainissement : si vous disposez d’un système d’assainissement non collectif (ANC), assurez-vous qu’il est régulièrement entretenu et vérifié pour éviter les fuites et la contamination des eaux souterraines.
7. Évitez de jeter des déchets solides dans les toilettes : ne jetez pas de produits d’hygiène personnelle, de lingettes, de cotons-tiges ou de graisse de cuisine dans les toilettes. Ces déchets peuvent provoquer des blocages et des débordements d’eaux usées ;
8. Utilisez une litière biodégradable pour animaux de compagnie : préférez une litière biodégradable, sans argile ni produits chimiques, pour réduire l’impact environnemental de ces déchets ;
9. Entretenez régulièrement votre véhicule : assurez-vous que votre véhicule ne fuit pas d’huile, de liquide de refroidissement ou de carburant, qui pourraient polluer les eaux de ruissellement et les cours d’eau ;
10. Lavez votre voiture sur une surface perméable comme l’herbe ou le gravier, pour permettre à l’eau de s’infiltrer dans le sol et d’éviter le ruissellement des eaux de lavage vers les systèmes de drainage ;
11. Ne jetez pas de peintures ou de solvants dans les éviers. Apportez-les plutôt à un centre de collecte des déchets dangereux ;
12. Participez à des initiatives locales de nettoyage : si vous le pouvez, rejoignez des groupes de bénévoles pour nettoyer les plages, les rivières et les lacs, afin de préserver la qualité de l’eau et la biodiversité dans votre région ;
13. Sensibilisez votre entourage : partagez vos connaissances sur la pollution de l’eau et les gestes écoresponsables avec votre famille, vos amis et votre entourage pour encourager une prise de conscience collective.

La question de l’eau embouteillée

Comme nous le démontrons dans notre étude comparative, l’eau du robinet présente un bilan écologique très largement plus favorable à l’eau en bouteille, cette dernière contribuant massivement à la pollution aquatique :

• Production de déchets plastiques : les bouteilles en plastique jetables sont l’une des principales sources de déchets plastiques. En France, plus de 130 000 tonnes de bouteilles en plastique ne sont pas recyclées chaque année. Ces déchets peuvent se retrouver dans les océans, les rivières et les lacs, nuisant à la vie marine et aux écosystèmes aquatiques ;
• Émissions de gaz à effet de serre : la production de bouteilles en plastique et le transport de l’eau embouteillée génèrent des émissions de gaz à effet de serre. Selon cette étude, la production d’eau embouteillée génère jusqu’à 3 500 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que la production d’eau du robinet ;
• Consommation d’eau et d’énergie : la production de bouteilles en plastique consomme de l’eau et de l’énergie. Il faut en moyenne trois litres d’eau pour produire un litre d’eau embouteillée (source). De plus, le processus de fabrication des bouteilles en plastique consomme de l’énergie, principalement sous forme de pétrole et de gaz naturel.

Fontaigue® : une technologie de filtration de pointe au service de l’environnement

Parce que la protection de notre environnement nous concerne tous, Fontaigue® a conçu le meilleur système de filtration de l’eau. Objectif : filtrer l’eau du robinet de l’aluminium, des pesticides, des nitrates, des métaux lourds et du calcaire pour retrouver le plaisir d’une eau purifiée, sans goût désagréable. S’équiper, c’est faire un geste concret pour la planète :

• Nos centrales de filtration vous offrent le meilleur de l’eau du robinet, réduisant (ou éliminant) le besoin de recourir à l’eau embouteillée ;
• Les centrales de filtration Fontaigue® permettent généralement de diviser par quatre la quantité de produits de vaisselle pour le même résultat de propreté ;
• Les économies sont également au rendez-vous côté lessive : pour une machine de 5 kg de linge moyennement sale, vous n’aurez besoin que d’une cuillère à soupe bombée de lessive en poudre, ce qui réduit la quantité de produits lessiviels qui finit dans les eaux usées ;
• Vous n’utiliserez plus de produits anticalcaires.

A ces avantages pour l’environnement s’ajoutent évidemment des économies substantielles et une amélioration significative de votre qualité de vie, au quotidien.