Fontaigue® vous propose aujourd’hui un dossier complet sur les avantages et les inconvénients de chaque type d’eau : eau du robinet, minérale et de source. Quelle eau boire ? Sur quels critères baser son choix ? Décryptage…
Transportée par un réseau de canalisations depuis son point de captage jusqu’au robinet de l’utilisateur, l’eau du robinet, également appelée eau de distribution ou eau courante, est rendue potable par un centre de traitement et de désinfection avant d’être stockée dans un réservoir.
En France, l’eau du robinet fait partie des aliments les plus contrôlés, avec un suivi sanitaire permanent pour en garantir la potabilité. Des contrôles réguliers sont réalisés par les pôles Santé et Environnement des Agences Régionales de Santé (ARS) pour s’assurer de la conformité de l’eau du robinet avec les 54 critères de qualité définis par décret. L’eau du robinet brille également par son coût. En effet, le litre revient, en moyenne, à 0,003 €, soit 2,19 € par an pour une consommation quotidienne de deux litres. C’est plus de 66 fois moins cher que l’eau de source, et plus de 133 fois moins cher que l’eau minérale embouteillée.
Autre avantage de l’eau du robinet : c’est, de loin, l’option la plus respectueuse de l’environnement. En effet, l’eau potable, plate, non réfrigérée et issue du robinet de la maison consomme 1 000 fois moins d’énergie (carburant notamment) que l’eau minérale en bouteille. Aussi, l’eau du robinet embouteillée et réfrigérée à la maison présente un impact écologique 50 % plus favorable à la planète que l’eau embouteillée achetée dans le commerce. Enfin, l’eau du robinet présente le meilleur bilan carbone :
Pour aller plus loin sur ce volet, vous pouvez consulter notre étude comparative de l’impact écologique de l’eau du robinet Vs. l’eau en bouteille.
Une petite revue de la presse régionale fait ressortir des « incidents » liés à des dépassements de concentration de certaines substances. Au moment de la rédaction de cet article, nous avons recensé plusieurs brèves d’actualité en ce sens :
Ces dépassements sont d’autant plus problématiques que l’eau est un facteur décisif du confort de vie des particuliers. Lorsqu’elle est dure (forte présence de calcaire) et polluée (aluminum, pesticides, nitrates, métaux lourds), l’eau du robinet nuit au bien-être (santé de la peau, des cheveux et des ongles), à la performance des appareils électroménagers (machine à café, machine à laver…), maximise l’utilisation des produits d’entretien et réduit le plaisir de boire (goût et odeur). Elle impose aussi le recours à l’eau embouteillée, avec le coût et l’impact environnemental que l’on connaît. Une eau du robinet chargée en calcaire impacte également la compétitivité des professionnels comme les restaurateurs, boulangers, gérants de camping, patrons de salles de sport, éleveurs, etc.
Il s’agit d’une eau d’origine souterraine, commercialisée en bouteille, qui doit afficher des caractéristiques chimiques stables. Elle ne répond pas aux mêmes réglementations que l’eau du robinet. Chaque année, les Français consomment en moyenne 140 litres d’eau minérale en bouteille, représentant ainsi les Européens les plus gourmands en bouteilles d’eau après les Italiens. Après une hausse vertigineuse dans la décennie 2010, la consommation d’eau en bouteille est désormais en baisse.
De par leur teneur en minéraux et en oligo-éléments, certaines eaux minérales de qualité peuvent avoir des bienfaits lorsque l’on a des carences. Les eaux minérales bicarbonatées peuvent être recommandées par le médecin traitant en cas d’affections gastro-intestinales ou hépato-biliaires. Les eaux sulfatées sont parfois recommandées pour les patients souffrant d’affections rénales. Comme l’explique l’Académie Nationale de Médecine dans un communiqué, certaines eaux minérales affichent « d’authentiques indications thérapeutiques (eaux riches en calcium, en sulfates…) », mais « comportent des concentrations d’ions trop élevées pour pouvoir être consommées sans restriction ».
D’un autre côté, certaines eaux minérales ont un goût agréable, ce qui encourage les patients, notamment les personnes âgées, à s’hydrater pour prévenir les pertes hydro-électrolytiques, notamment en cas de fièvre ou de diarrhée. Enfin, et toujours selon l’Académie Nationale de Médecine, les eaux minérales riches en magnésium et en calcium peuvent être recommandées dans le traitement de l’ostéoporose, notamment en cas d’intolérance au lactose empêchant le patient de consommer des produits laitiers.
Ils sont de trois ordres : sanitaires, économiques et écologiques. Voici une synthèse des mises en garde de l’Académie de Nationale de Médecine qui fait autorité en la matière :
Les inconvénients économiques ont été évoqués plus haut. L’eau minérale est, en moyenne, 133 fois plus chère que l’eau du robinet. Certaines marques sont même plus de 1 000 fois plus chères que l’eau courante.
Enfin, les bouteilles d’eau alimentent la catastrophe écologique liée aux déchets en plastique. Selon un rapport du Forum économique mondial, il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan à l’horizon 2025. Une perspective qui fait froid dans le dos. Rappelons par ailleurs que la production d’une bouteille d’eau minérale d’un demi-litre nécessite… trois litres d’eau, selon une étude Resource Recycling. Dans l’UE, plus de 42 % des bouteilles en plastique ne sont pas recyclées, finissant le plus souvent dans les décharges et les océans où elles mettent entre 100 et 1 000 ans pour se dégrader.
L’eau de source est une eau d’origine souterraine ayant bénéficié d’une protection contre la pollution et n’ayant subi ni traitement chimique ni adjonction. En France, les eaux de source proviennent le plus souvent de forages.
L’eau de source est soumise aux mêmes critères de potabilité que l’eau du robinet… ce qui n’est pas le cas de l’eau minérale. Certaines marques peuvent se prévaloir d’un goût agréable, ce qui peut encourager certains patients dont la sensation de soif est altérée de s’hydrater convenablement. Enfin, l’eau de source est 2,5 fois moins chère que l’eau minérale, avec un prix moyen de 0,14 € le litre.
Au-delà des inconvénients écologiques liés aux bouteilles en plastique et au coût (66 fois plus chère que l’eau du robinet), l’eau de source n’a pas une composition minérale stable. En effet, et comme le rappelle l’UFC Que Choisir, il peut y avoir des différences en ce sens entre deux bouteilles d’une même marque, car l’eau peut provenir de plusieurs sources implantées dans différentes régions. Il appartient donc au consommateur de consulter l’étiquette de chaque bouteille si son achat est motivé par une composition minérale particulière.
Quelle eau boire, en définitive ? L’eau du robinet filtrée s’impose en effet comme le choix optimal pour trois grandes raisons :
Elimination des polluants de l’eau, économie d’énergie, protection des équipements, élimination des goûts et des odeurs de l’eau, réduction ou élimination de la consommation des eaux embouteillées, baisse de l’utilisation des produits d’entretien, amélioration des qualités organoleptiques des plats… En optant pour une centrale de filtration Fontaigue®, vous redonnez à l’eau du robinet ses lettres de noblesse tout en faisant un geste pour la planète.
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