L’eau potable est l’aliment le plus contrôlé en France, et les résultats des audits réguliers effectués par les différents organismes sont satisfaisants au regard des normes en vigueur. Ce constat étant posé, il faut rappeler que le qualificatif « potable » ne signifie pas que l’eau est exempte de tout polluant… seulement que c’est une eau qui peut transporter des polluants, dont certains ne doivent pas dépasser la limite fixée par l’Etat par le biais d’un décret. De plus, physiologiquement, ces limites peuvent varier pour un nourrisson, une femme enceinte et une personne âgée. Et lorsque l’on sait que la consommation d’une eau avec un taux de nitrates supérieur à 25 mg/l peut altérer la fixation de l’hémoglobine chez le nourrisson (article paru sur Science et Avenir et ici), et qu’une eau dans la limite autorisée peut conduire dans certains cas à la formation de composés cancérigènes chez l’adulte, la question de la qualité de l’eau que l’on boit au quotidien devient légitime…
La potabilité de l’eau est relative
« L’eau potable ne doit pas dépasser une certaine quantité de substances chimiques comme les nitrates, les phosphates, les métaux lourds, les hydrocarbures ou les pesticides ». A la lecture de cette définition tirée d’un dossier spécial publié par Le Figaro, on saisit bien la nuance : la potabilité de l’eau est relative. On a tendance à l’oublier, mais l’eau n’est qu’un atome d’oxygène couplé à deux atomes d’hydrogène. Solvant universel et bon nettoyant, elle capte des contaminants non désirés lors de son passage au travers du cycle de l’eau : bactéries, boue, sable, minéraux non organiques, matière organique… Face à ce constat, les sociétés de distribution d’eau font ce qu’elles peuvent, mais leurs actions sont limitées par le coût énorme que représente le traitement de milliards de litres d’eau par an. Et comme seulement 1% de l’eau utilisée par l’Homme sert à se désaltérer, il est difficile d’appliquer des normes légales élevées pour toute l’eau que l’on utilise au quotidien. Certains arguent que la croissance démographique et la raréfaction de l’eau vont forcément pousser un peu plus les doses maximales tolérées par les Etats, qui deviennent alors des variables d’ajustement dans le couple offre/demande. Voici à titre indicatif les quantités maximales tolérées pour les substances indésirables dans le décret n°2001-1220 :
- Nitrates : 50 mg par litre :
- Hydrocarbures dissous : 1 mg par litre ;
- Plomb : 50 µg par litre ;
- Pesticides : 5 µg par la litre ;
- Aluminium total : 200 µg par litre (référence de qualité)
In fine, la solution du traitement de l’eau à la maison ou au bureau, s’impose avec force.
- En entamant l’expérience de vos clients et convives : vaisselle impropre, eau désagréable à boire, altération des saveurs des mets…
- En maximisant les charges et les coûts « cachés » : allongement du temps consacré à la plonge pour venir à bout des traces blanches sur la vaisselle, surconsommation de produits lessiviels, amortissement accéléré des appareils, formation de dépôts calcaires dans les canalisations…
En somme, travailler avec une eau de mauvaise qualité n’est pas seulement un désagrément pour les équipes de cuisine et d’entretien. C’est aussi et surtout un frein réel à votre compétitivité.
L’eau en bouteille : une solution peu viable sur les plans économique et environnemental
Au-delà du fait d’interroger notre rapport à l’environnement, la solution de l’eau en bouteille n’est pas économiquement viable. Saviez-vous qu’une famille qui consomme 3 bouteilles d’eau minérale d’un litre et demi tous les jours dépense 1 095 € par an ? En 10 ans, le cumul caracole à 10 950 €, voire beaucoup plus en tenant compte de l’augmentation des prix sur cette période. Notez que cette approche ne résout le problème que partiellement, dans la mesure où l’eau utilisée pour la douche, la vaisselle et les autres tâches ménagères n’est pas traitée. Alors même que les industriels se livrent une guerre concurrentielle intense pour booster leurs parts de marché sur les segments de l’eau minérale et de table, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir appelle les consommateurs à préférer l’eau du robinet pour promouvoir une consommation responsable et demande aux Pouvoirs Publics de mettre en œuvre le principe « pollueur-payeur » dans le calcul des redevances d’eau.
De son côté, un papier paru sur le site de la chaîne LCI en marge des états généraux de l’alimentation qui se sont tenus entre juillet 2017 et la fin de l’année déplore que « la qualité de l’eau en France ne cesse de se détériorer ». En effet, l’eau qui coule dans les robinets de France contient des nitrates, du calcaire, des métaux lourds ou encore du chlore. Au-delà des contretemps que peut causer chaque substance de façon individuelle, l’effet « cocktail de polluants » n’est pas (encore) connu avec précision. Notons enfin que la directive européenne sur les nitrates, en vigueur depuis 1991, a valu à la France deux condamnations pour « manquement aux obligations concernant la pollution par les nitrates ». Le journal Le Monde s’en faisait écho dans son édition du 9 décembre 2016.
Tout filtrer, au point d’utilisation, avec une seule machine
En France, nous sommes toujours plus nombreux à consommer l’eau du robinet (66% en 2016 contre 65% en 2014 selon une enquête du Centre d’information sur l’eau) pour des raisons pratiques, pour faire des économies ou par engagement écologique. Consommer une eau du robinet de qualité… c’est aussi notre dessein chez Fontaigue© ! Après plusieurs années de Recherche & Développement, nous avons mise au point une solution inédite pour vous offrir le meilleur du traitement de l’eau du robinet dès l’arrivée d’eau pour tous les usages. Découvrez tous les avantages de la centrale Fontaigue© et appréciez une eau filtrée des polluants !